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Le monde de G

22 février 2016

Mes 8 bandes originales de film préférées

Il m'est arrivé plusieurs fois, ado, d'aller acheter la BO d'un film après l'avoir vu au ciné. Sûrement pour pouvoir retrouver les émotions du film chez moi en écoutant le cd. Malheureusement, souvent, cela passe et je n'écoute plus l'album. Mais les 8 BO dont je vais vous parler ne m'ont jamais lassée!

La plus eighties:

"Laurence anyways" de Xavier Dolan, 2012

 

laurence-anywaysJ'aime énormément ce film que je ne peux dissocier de la BO. En effet, de nombreuses séquences du film sont construites à la manière de clips. En écoutant les différentes chansons je revois les scènes. Cette BO dansante accompagne dix ans de la vie de ce couple formé par Suzanne Clément et Melvil Poupaud, si différent des autres. On y retrouve Duran, Duran, Depeche mode ("Enjoy the silence") mais aussi Brahms et Tchaikovsky. Sans oublier un titre de Céline Dion comme dans "Mommy" et cette fois c'est "Pour que tu m'aimes encore".

Ma chanson préférée: "Bette Davis Eyes" de Kim Carnes.

La plus punk:

"Trainspotting" de Danny Boyle, 1996

 

TrainspottingUn bon concentré de la musique rock, pop des années 90. Un mélange des styles avec des interprètes comme Lou Reed "Perfect day", Blur, Iggy Pop "Lust for life", Brian Eno "Deep blue day" (quand Ewan McGregor s'enfonce dans la cuvette des toilettes :)  Le film suit le quotidien d'un groupe de marginaux accros à l'héroïne à Edimbourg. Une claque cinématographique qui provenait des jeunes acteurs (Ewan McGgregor, Robert Carlyle, Jonny Lee Miller...) mais aussi de l'énergie qui se dégage de la BO. On note d'ailleurs les débuts de l'électro avec "For what you dream of..." de Bedrock.

Trainspotting, 1996, Danny Boyle - Choisir la vie.

Ma préférée: "Atomic" de Sleeper

La plus romantique:

"Romeo + Juliette" de Baz Luhrman, 1996

 

romeo-julietJ'ai dû écouter cette BO mille fois! Ce film c'est toute mon adolescence, quand on était toutes amoureuses de Léo <3

Je me rappelle le choc de voir les mots de Shakespeare sur fond de guerre des gangs aux Etats-Unis. Les groupes qui ont participé à cet album étaient des groupes que j'écoutais souvent: Garbage "Crush", The Cardigans "Lovefool" et Radiohead "Talk show host", "Exit music (for a film)". Et comment oublier le numéro de l'acteur travesti Harold Perrineau sur "Young hearts run free"!

Ma préférée: "Kissing you" de Des'ree et la scène de l'aquarium!

Des'ree - I'm Kissing You

 La plus bling bling:

 "Great Gatsby" de Baz Luhrman, 2013

 

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Quel plaisir de retrouver Baz Luhrman (je n'avais pas trop aimé "Moulin Rouge"). Encore une fois, la magie tient au contraste entre la musique et l'époque évoquée. Ici les années 20 aux Etats-Unis avec la musique R'nB' des années 2010. En effet l'album est produit par Jay Z et la liste des artistes qui collaborent est hallucinante: Emeli Sandé, Beyoncé, Lana Del Rey "young and beautiful", Sia, Florence and the machine, Will.i.am... Et ces chansons parfois revisitées ("Crazy in love" de Beyoncé) collent parfaitement aux fêtes somptueuses chez Gatsby!

Ma préférée: "No church in the wild" de Jay Z et Kanye West même si elle n'a pas été écrite pour l'occasion et on ne voit pas bien le lien avec le film.

La plus envoûtante:

 "Drive" de Nicolas Winding Refn (rencontré à Lyon :), 2011

3700426916967L'atmosphère du film est hypnotisante et particulière tout comme le mystérieux conducteur incarné par le beau  Ryan Gosling. C'est Cliff Martinez, ancien batteur des Red hot chili peppers qui a  composé cette BO électro pop. On note en particulier " A real hero" de College ou "Under your spell" de Desire.

Ma préférée: "Nightcall" de Kavinsky

La plus teenager:

"Cruel intentions" de Roger Kumble, 1999

 

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Cette adaptation des Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos (mon roman préféré) se passe dans un lycée américain huppé dans les années 90; les acteurs sont de ma génération: Sarah Michelle Gellar, Ryan Philippe, Selma Blair, Reese Witherspoon... Et les morceaux sont géniaux: "Every you every me" de Placebo, "Praise you" de Fatboy slim, "Secretly" de Skunk Anansie, "Coffe and tv" de Blur....

Ma préférée: "Bitter sweet symphony" de The Verve durant la chute et les larmes de Kathryn...

La plus rap:

"8 Mile" de Curtis Hanson, 2003

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Ce film s'inspire largement du parcours d'Eminem et suit Jimmy "B Rabbit" à Detroit au milieu des années 90. On retrouve sur la BO des artistes du label Shady records dont Eminem, 50 cent mais aussi la belle voix de Macy Gray.

Ma préférée: "Lose yourself" d'Eminem dont j'adore la montée en puissance.

Eminem - Lose Yourself [HD]

 

 La plus classique:

"Amadeus" de Milos Forman, 1984

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Le film ne retrace pas la vie de Mozart fidèlement, c'est l'adaptation d'une pièce de théâtre et il prend des libertés avec l'histoire. On y découvre un Amadeus rock, frivole et au rire insupportable! Le choc pour moi est la découverte du Requiem en D Mineur mais aussi les extraits de la Symphonie n 25 ou ceux de Don Giovanni qui se fondent complètement dans le film et "illustrent" des moments de la vie du musicien.

Ma préférée: Le Requiem quand Amadeus, affaibli, croit être suivi par un homme masqué comme la statue du Commandeur: son père? La mort?

 

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4 mai 2014

PAS SON GENRE, la comédie romantique qui n'en était pas une

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Il y a quelques semaines, quand j'ai vu la bande annonce du prochain film de Lucas Belvaux, "Pas son genre", j'ai été très étonnée: "tiens, Lucas Belvaux fait une comédie romantique?". C'est "pas son genre"!

Il faut dire que j'adore les comédies romantiques, "4 mariages un enterrement', "Bridget Jones", "Dirty dancing", "Hors de prix" et mon petit coup de coeur "Vingt ans d'écart"... Ce que je déplore c'est le schéma immuable, qui, à la longue,me lasse (petit message perso: Sophie Marceau arrête de faire des comédies romantiques, j'aimerais tellement te voir dans d'autres projets :( ). Il y a tout d'abord la rencontre explosive, on ne s'aime pas du tout, les amis confidents ou gaffeurs, puis on sort ensemble, des obstacles et une grosse dispute et enfin un happy end. Mais ce film est davantage une sorte d'étude sociologique qu'une vraie comédie romantique.

Jennifer (Emilie Dequenne) est une jeune femme enjouée, mère d'une petit garçon, qui voit toujours la vie du bon côté. Elle voit son travail de coiffeuse comme un remède à la morosité. Clément (Loic Corbery "de la Comédie Française"!) passe la porte du salon et tombe sous le charme de cette jeune femme qui a priori n'est pas son genre. Il est un professeur de philosophie qui ne jure que par Kant ou Proust et elle a des goûts populaires et s'étonne quand Clément lui avoue qu'il ne connaît pas Jennifer Aniston. Alors que rien ne semble les réunir, ils commencent une liaison pendant laquelle chacun va apporter à l'autre : elle, les joies simples, lui, un peu de culture. Tout dérape quand Jennifer découvre que Clément lui cache des choses...

La sympathie du public (et du réalisateur) va vers Jennifer, qui met de la couleur dans sa vie: maquillage, vêtements, décoration de son appart... A côté le prof de philo, avec son sérieux et son regard de chien battu nous touche moins (mais j'y reviendrais).

Un grand bravo à Emilie Dequenne, qui 15 ans après "Rosetta" continue sa métamorphose et une carrière remarquable grâce à ses choix intelligents. Ici, elle est solaire, inoubliable, un personnage tout droit sorti d'un film de Jacques Demy. 

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Le sujet m'intéresse particulièrement: la mixité sociale ou culturelle, ici, au sein d'un couple. Le thème de la lecture qui fait changer les individus aussi, comme dans "Le liseur" ou "Balzac et la petite tailleuse chinoise". Est ce qu'une histoire d'amour est possible entre ces êtres qui s'opposent?

Là où le film est fort, c'est que le spectateur veut y croire, y croit à un moment mais très vite a des doutes et surtout a peur que Clément fasse du mal à Jennifer! Pour moi, la collègue de Clément est là pour figurer le contrepoint de Jennifer et donner une idée de la "compagne idéale" pour Clément. On a d'ailleurs une idée de ce que pourrait donner ce couple dans la scène entre Clément et ses parents. 

Clément est-il volontairement cruel? Veut-il changer Jennifer? A t-il honte d'elle? On pourrait nuancer en se disant qu'aucune femme n'a pour l'instant trouvé grâce à ses yeux: il ne croit pas en le couple et il ne me semble pas que ce soit seulement une pauvre excuse de mâle lâche mais une conviction sincère. Dans ce cas, le problème ne semble pas être forcément Jennifer. 

La fin est complètement inattendue et nous laisse très émus. Nous redécouvrons les paroles de "I will survive", chanson débarrassée de son image footballistique: "At first i was afraid I was petrified kept thinkin'I could never live without you by my side but then I spent so many nights thinkin how you did me wrong and I grew strong (...) I've got all my life to live I've got all my love to give and I'll survive I will survive"

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4 mai 2014

SHOKUZAI celles qui avaient assisté à l'innommable

Encore une très belle découverte cinéma durant ces vacances (pluvieuses) de printemps! "Shokuzai", film japonais de Kiyoshi Kurosawa (2013), d'une durée de 4h15! 

 

SHOKUZAI

 

A l'origine, en effet, c'était pensé pour être une série en 5 épisodes. C'est finalement un dyptique, la première partie "Celles qui voulaient se souvenir" dure 1h59 et la deuxième "Celles qui voulaient oublier" 2h28.

Dans la cour d'école d'un paisible village japonais, quatre fillettes sont témoins du meurtre d’Emili, leur camarade de classe. Sous le choc, aucune n’est capable de se souvenir du visage du tueur. Asako, la mère d’Emili, désespérée de le savoir en liberté, convie les quatre enfants chez elle pour les mettre en garde : si elles ne s’en rappellent pas, elles devront faire pénitence toute leur vie. Quinze ans après, que sont-elles devenues ? Sae et Maki veulent se souvenir. Akiko et Yuka veulent oublier. Et la mère d’Emili, que cherche-t-elle encore après tout ce temps ?

C'est troublant comme l'on ne peut s'empêcher de penser à "Twin Peaks"! Sûrement à cause de l'énigme du meurtre de la petite fille mais surtout à cause de l'étrangeté qui règne dans le film, presque du fantastique. Les cinq épisodes initiaux sont construits autour de chacune des petites filles témoins et enfin d'Asako, la mère, que je n'oublierai pas de sitôt: mère brisée, mère mystérieuse, toujours tellement belle et inflexible. Elle "tient" les quatre jeunes filles et m'a fait penser à la méchante fée qui a maudit la princesse. L'actrice, Kyoko Koizumi,est remarquable.

L'histoire de Sae est celle qui m'a le plus transportée mais comment ne pas être troublée par Maki, l'enseignante championne d'arts martiaux, trop violente pour être honnête. Au passage, collègues profs, vous verrez que les réunions parents/profs, au Japon, ressemblent plus à des actes de contrition publique qu'à des échanges!

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J'ai été époustouflée par la beauté des plans, ce qui fait de cette fiction à l'origine, prévue pour la télé, un très bel objet cinématographique. Le soin est apporté aux détails, aux vêtements, aux attitudes. Ma petite nuance dans cet éloge, c'est la fin qui se tire en longueur (40 dernières minutes) et qui me paraît plutôt superflue.

NB Pour une autre série traitant du meurtre d'un enfant et de son élucidation, regardez l'excellent "Broadchurch" si ce n'est déjà fait!

30 avril 2014

"Festen" ou une drôle de fête de famille

Je viens de revoir "Festen" pour la énième fois et je jubile toujours autant!

Je dois être maso pour à ce point aimer les histoires de famille avec règlements de comptes. Je me passionne pour l'analyse des rapports frères/soeurs, père/fils ou fille mère/ fils ou fille. Et je suis généralement gatée au niveau du cinéma :).

Xavier Dolan avec "Jai tué ma mère" m'a sidérée en montrant de façon si crue le mépris d'un fils pour sa mère (la scène où il ne peut pas la supporter quand elle mange). 

J'ai tué ma mère (CAN 2009) Xavier Dolan - incipit

Le "modèle" est bien évidemment la famille du Parrain, qui fait peur. J'avoue adorer aussi les grandes fratries dans les films d'Alexandre Arcady, qui met souvent en scène des familles pied-noir.

J'ai été scotchée par la violence du propos de "Pardonnez moi" par Maiwenn.

Hélène de Fougerolles "Pardonnez moi"

Bref, les scènes de repas qui dégénèrent, j'ADOOORE.........

Alors, "Festen", est un film de Thomas Vinterberg sorti en 1998 (et qui a d'ailleurs obtenu le prix du jury à Cannes). 

affiche

Ce film obéit aux principes du Dogme 95 à savoir un style vif, nerveux, brutal et réaliste, manifesté généralement par un tournage entrepris avec une caméra 35 mm portée au poing ou à l'épaule et avec improvisation de plusieurs scènes. C'est un film quasiment en huis-clos; le lieu principal étant l'hôtel du père de Christian. Ce même Christian est le personnage principal. Il se rend à l'anniversaire du patriarche et retrouve sa soeur, son frère Michael, raciste et violent. On apprend que sa soeur jumelle s'est suicidée il y a peu. Or, Christian a une vérité à délivrer, une bombe, qui va faire voler en éclats les apparences et l'hypocrisie.

La scène de repas est interminable et correspond à la difficulté de Christian à parler. Il s'y reprend trois fois, à chaque fois il va se heurter à l'aveuglement, à la volonté de régler les choses "en privé", de sauvegarder les apparences. La violence est omniprésente dans ce film, qu'elle soit dans les paroles ou les actes. Mais Christian est résolu à dire la vérité (l'image de Christian ouvrant les portes avec fracas). Comme dans tout film du dogme, il n'y a pas de musique ajoutée, la caméra suit Christian dans ses tentatives, je dirais presque dans son calvaire puisqu'on va le rouer de coups et l'attacher à un arbre pour le faire taire. Entre chaque révélation, les invités rient, dansent et boivent comme si de rien n'était. J'ai aimé la complicité du cuisinier et des employés du père de Christian qui l'encouragent, cachent les clés de voiture des invités pour forcer tout le monde à demeurer et à affronter la révélation.

A la fin, le père tombe le masque, il est "lâché" par son épouse et on se dit que cet "accouchement dans la douleur" a porté ses fruits: Christian sourit, les liens entre les frères et soeurs sont renforcés.

Je me pose beaucoup de questions sur la société danoise après avoir vu de nombreux films (notamment 'La chasse") ou lu des romans (surtout policiers) la mettant en scène: est-elle si violente et conservatrice? Les allusions aux idées d'extrême-droite sont fréquentes et troublantes.

Bref, vous ne sortirez pas indemnes de "Festen" :)

A noter que j'ai été très déçue par la suite de "Festen" au théâtre: j'ai été très mal à l'aide à cause du propos: on suit Christian à un autre repas de famille et on comprend qu'il est pédophile à son tour. Drôle de message, la pédophilie comme fatalité.

 

30 avril 2014

APOCALYPSE ou la première guerre mondiale en couleurs...

"Apocalypse, la première guerre mondiale" est une série télévisée retraçant en 5 épisodes de 50 minutes le conflit mondial de 14/18. Elle regroupe des documents d'époque connus ou inédits, des archives restaurées et colorisées. Elle a été diffusée sur France 2 au mois de mars 2014.

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Je n'avais pas suivi "Apocalypse, la seconde guerre mondiale", ce qui est étonnant vu mon intérêt pour l'histoire. Pour ce documentaire là, que j'ai trouvé remarquable, je n'ai manqué aucun "épisode" (tant il est vrai que cela fonctionne comme une série). J'ai eu l'impression que tout ce que je savais sur ce conflit se clarifiait, se mettait en ordre et bien sûr que j'apprenais des tas de choses. Ce qui m'a le plus ému, comme toujours, c'est de voir des personnages historiques, "en vrai", colorisés et bougeant sur les images d'archives: François-Joseph, Jaurès, Lénine, les filles de Nicolas II... J'ai une vision romanesque de l'histoire alors j'ai lu beaucoup de biographies, de récits, d'ouvrages vulgarisés. Les voir "en vrai" les dépoussiérait et évidemment les rendait encore plus "humains". J'ai aimé le contraste entre les images de propagande et les petits films de famille, les petites anecdotes (la construction du faux Paris, la mort de l'aviateur Richtofen enterré avec les honneurs maoris) et les grands événements (l'assassinat de Sarajevo ou la grosse Bertha). J'ai apprécié les allusions faites aux écrivains ayant participé au conflit comme Hemingway ou Apollinaire.

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Beaucoup de commentateurs ont souligné un des grands intérêts de ce documentaire: rendre compte de la dimension mondiale du conflit. En effet, j'avais les images d'Epinal gravées dans ma tête (je me souviens d'être allée avec l'école à une expo en 1988 sur les poilus) des poilus dans les tranchées, luttant contre les rats et la vermine, les pantalons rouges, les femmes travaillant à l'arrière... J'ai été bouleversée par les images montrant des soldats d'autre nationalité participant au conflit comme les Afro Américains, les Italiens dans la neige, les Turcs en train de danser... J'ai eu le coeur déchiré par les Annamites ou les tirailleurs Sénégalais souffrant du froid.

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Bref, pour ma part, il me semble qu'il faudrait projeter "Apocalypse" à l'école et je ne rentre pas dans les polémiques autour de ce documentaire mais il est vrai que je ne suis pas historienne :)

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9 février 2014

Une soirée avec Mildred Pierce

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Vendredi soir, rendez vous à l'institut Lumière pour découvrir "Le roman de Mildred Pierce" de Michael Curtiz, présenté par (excusez du peu) Bertrand Tavernier. Un Bertrand Tavernier toujours aussi simple et modeste, j'ai toujours l'impression qu'il vient à l'institut en voisin!

"Le roman de Mildred Pierce" est une adaptation du roman de James M Cain paru en 1941.

J'ai découvert l'année dernière la mini série de HBO de Todd Haynes, "Mildred Pierce" et j'ai adoré. C'était Kate Winslet qui jouait Mildred. J'ai tout aimé: les acteurs , l'histoire, la reconstitution (ah les robes des années 40!).

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Cela m'a intrigué, j'ai cherché le livre à la médiathèque. Je ne l'ai malheureusement trouvé qu'en anglais et comme il est dense, j'ai vite abandonné! Mais je vais le trouver en français!

L'intrigue du roman c'est pour moi une femme qui prend son envol socialement, qui ne va devoir sa réussite qu'à elle-même mais qui va subir le mépris et le snobisme de sa fille chérie, pour laquelle elle a tout sacrifié.

Le film de Curtiz ne couvre pas le roman en entier: Monte Beragon est assassiné de plusieurs coups de feu dans sa propriété du bord de mer. Sa femme, Mildred Pierce, est convoquée à un interrogatoire et apprend que son ancien mari, Bert Pierce, s'accuse du meurtre. Mais devant l'inspecteur Peterson, elle récuse ce mensonge et revient longuement sur son passé pour expliquer toutes les circonstances entourant le drame.

J'ai beaucoup aimé le film et le montage en forme de flash-back. J'ai été éblouie par l'interprétation de Joan Crawford (un vrai monstre du cinéma Hollywoodien). Elle s'est d'ailleurs battue pour obtenir le rôle et s'est très mal entendue avec le réalisateur. Elle avait raison de se battre: elle obtiendra l'Oscar de la mailleure actrice.

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Les rapports mère/fille sont encore plus insoutenables dans la mini série: qu'a pu bien rater Mildred pour que sa fille la déteste autant? Le film emprunte aux codes du mélo et bien sûr du film noir tandis que la mini série, avec ces 6 épisodes, avait plus de temps pour reconstituer les différentes étapes de l'ascension sociale de Mildred.

J'ai hâte de voir d'autres films de Curtiz, d'autres films avec Joan Crawford!

A noter que la rétrospective Michael Curtiz, réalisateur du célèbre "Casablanca" dure jusqu'à la fin du mois!

9 février 2014

En commencant ce blog consacré à mes coups de

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En commencant ce blog consacré à mes coups de coeur ciné, télé et littérature, je ne peux m'empêcher de commencer par évoquer Marilyn, la seule, l'unique, celle qui m'accompagne depuis que j'ai 6 ans! Elle fera d'ailleurs l'objet d'un article! En attendant bonne lecture!

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